Ausommaire: «Tout quitter pour vivre au SĂ©nĂ©gal». Lydie et François, 41 et 40 ans Restaurateurs depuis 15 ans, Lydie et François ont pris la dĂ©cision de tout Toutquitter pour changer de vie - Ă©pisode 21h42min. Choisir de bouleverser son destin et repartir de zĂ©ro Ă  des milliers de kilomĂštres : un pari un peu fou auquel beaucoup pensent un jour sans jamais oser. DiffusĂ© le Tuesday, August 2 Ă  15h45 Disponible encore 503 jours. TOUTQUITTER POUR CHANGER DE VIE – ÉPISODE 2 | M6 | Zone Interdite. Choisir de bouleverser son destin et repartir de zĂ©ro Ă  des milliers de kilomĂštres : un pari un peu fou auquel beaucoup pensent un jour sans jamais oser. Dans un pays voisin ou Ă  l’autre bout du monde, avec un projet professionnel ou par passion nous avons suivi 4 Toutquitter pour changer de vie : Au sommaire : «Tout quitter pour Ă©lever des chĂšvres». Hier commerçants, Edith et Pascal Ă©lĂšvent des chĂšvres. - «Tout 0017:12 - À l'occasion de la sortie du trĂšs joli film La Vie comme elle vient, Kalindi et sa maman ont parlĂ© du moment charniĂšre de leur vie, oĂč il a bien fal 00:17:12 - À l'occasion de la sortie du trĂšs joli film La Vie comme elle vient, Kalindi et sa maman ont parlĂ© du moment charniĂšre de leur vie, oĂč il a bien fal Listen Later. Entdecken. Real-Time. Episoden werden interdite Tout quitter pour changer de vie Ă©pisode 2Caroline et François, quadragĂ©naires et parents de deux filles, ont quittĂ© xvcbWg2. ï»żNouveau mon livre "Changer de vie comment j'ai dĂ©cidĂ© de tout plaquer pour dĂ©couvrir le monde" vient de sortir aux Editions Larousse. DĂ©couvrez-le ici. J’ai tout quittĂ© du jour au lendemain. Le 15 juin 2011, j’ai dit adieu Ă  la routine, au mĂ©tro boulot dodo, et j’ai embrassĂ© une vie faite d’aventures, de voyages et de dĂ©couvertes. Pourquoi j’ai fait ça ? Et surtout comment j’ai fait pour changer de vie radicalement ? C’est ce que je vais vous expliquer dans cet article. Avant de poursuivre, je veux juste vous prĂ©venir les lignes qui suivent ne plairont pas Ă  tout le monde. Si vous vous sentez en dĂ©calage avec le monde dans lequel vous vivez, si vous avez du mal Ă  trouver votre place, alors ça devrait vous plaire. Sinon
 VoilĂ  donc mon histoire comment j’ai changĂ© de vie radicalement, le 15 juin 2011, et comment vous allez pouvoir faire la mĂȘme chose si vous en ressentez l’envie ou le besoin. Moi en 2014, en Malaisie, dans les superbes Cameron Highlands
 Au sommaire de cet article1 Pourquoi j’ai voulu changer de vie radicalement > Le mĂ©tro boulot dodo n’a jamais Ă©tĂ© mon > Je ne voulais pas faire le mĂȘme travail toute ma > Je voulais explorer le monde2 Les vraies difficultĂ©s Ă  affronter quand j’ai dĂ©cidĂ© de changer de vie > RĂ©ussir Ă  me dĂ©sintoxiquer du mĂ©tro boulot > Sans s’affranchir du regard des autres, impossible de vraiment changer de > Changer de vie passe par accepter de devenir diffĂ©rent
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 Et accepter que le retour en arriĂšre n’est plus possible3 Changer de vie m’a rendu vraiment > Changer de vie m’a permis de voyager autour du > Je ne subis plus ma vie, je la contrĂŽle 4 Voici la diffĂ©rence principale avec la vie que j’avais avant de tout quitter > On ne vit pas pour les autres, on vit pour > La vraie malĂ©diction de notre sociĂ©tĂ© moderne, c’est ça 5 OĂč en ĂȘtes-vous dans votre vie ? > Que risquez-vous Ă  tenter de changer de vie ? > Changer de vie n’a jamais Ă©tĂ© aussi Ces articles vont aussi t'intĂ©resser Pourquoi j’ai voulu changer de vie radicalement J’aurais pu rester sagement dans mon travail et attendre que le temps passe. Me contenter des week-ends et des 5 semaines de congĂ©s payĂ©s par an pour profiter de la vie, et passer le reste du temps Ă  me plaindre et Ă  attendre la retraite. Mais ce n’est pas dans mon tempĂ©rament. Je suis du genre Ă  vouloir tout, tout de suite. C’est ce trait de personnalitĂ©, mĂ©langĂ© Ă  une certaine impulsivitĂ© de ma part, qui a tout dĂ©clenchĂ©. > Le mĂ©tro boulot dodo n’a jamais Ă©tĂ© mon rĂȘve Alors pourquoi j’ai tout quittĂ© pour changer de vie ? La raison est toute simple j’ai suivi mon instinct, mes envies. Mes rĂȘves. Cela faisait plusieurs annĂ©es que je commençais Ă  avoir la bougeotte. Que les retours de voyage Ă©taient tous plus difficiles les uns que les autres. Que je m’ennuyais dans mon quotidien rĂ©glĂ© au millimĂštre. J’en avais marre. Je voulais vivre des choses un peu plus fortes, plus enivrantes, que me rĂ©veiller Ă  7h00 tous les matins au son de la matinale d’Europe 1. Le problĂšme, c’est qu’on ne nous apprend pas ça Ă  l’école. Écouter nos petites voix intĂ©rieures, Ă©couter nos envies profondes. DĂšs le CP on nous demande tu veux faire quoi comme mĂ©tier quand tu seras grand ? . A 5 ans, qu’est ce que tu veux rĂ©pondre Ă  ça. A cet Ăąge lĂ , je voulais ĂȘtre footballeur. Ou cosmonaute, je sais plus. Ils s’attendaient Ă  quoi, les instits ? Que je leur dise que je voulais devenir cadre dans une grande sociĂ©tĂ© d’assurance ? A 5 ans ? Plus j’y pense et plus je suis persuadĂ© que l’école tue les rĂȘves des enfants. Les force Ă  se conformer Ă  la norme, Ă  la sociĂ©tĂ©. A rentrer dans le rang bien sagement et Ă  devenir de bons petits soldats du systĂšme. Parce que la vraie question Ă  se poser, quel que soit l’ñge, c’est plutĂŽt qu’est ce qui te rendrait heureux, lĂ , maintenant ? . Et pas quel est ton plan de carriĂšre sur les 10 ans Ă  venir ? . Mais ça, personne ne me l’a jamais demandĂ©. Ni les instits, ni les conseillers d’orientation, ni les patrons ou les chargĂ©s de recrutement. > Je ne voulais pas faire le mĂȘme travail toute ma vie Ce qui est Ă©tonnant, c’est que le mĂ©tro boulot dodo, cette espĂšce de routine qu’on nous vend comme Ă©tant la rĂ©ussite ultime, ne m’a jamais fait rĂȘver. Au contraire, dans ma vie pro, dĂšs que quelque chose commençait Ă  ressembler Ă  de la routine, je mettais les voiles. C’est peut-ĂȘtre d’ailleurs pour ça que j’ai choisi de faire du journalisme malgrĂ© tous les dĂ©fauts de cette profession qui me donne aujourd’hui des boutons, il y a une chose de vraiment intĂ©ressante, c’est qu’on ne passe pratiquement jamais deux fois la mĂȘme journĂ©e. J’ai signĂ© mon premier CDI Ă  21 ans, juste en sortant des Ă©tudes. Pour un club de foot pro. Un rĂȘve. Sauf qu’un an plus tard, je dĂ©missionnais. Et je recommençais pratiquement la mĂȘme chose, dans une autre ville, l’annĂ©e suivante. J’ai mis du temps Ă  le comprendre, et il aura fallu passer par plusieurs mini changements de vie restĂ©s infructueux. Mais ça a fini par me rentrer dans le crĂąne avoir le mĂȘme bureau, le mĂȘme patron, les mĂȘmes collĂšgues, le mĂȘme toit sur la tĂȘte et le mĂȘme environnement du matin au soir, ce n’était pas fait pour moi. Je ne dis pas que c’est une mauvaise chose, ou que les gens qui vivent cette routine sont dans l’erreur. Chacun voit midi Ă  sa porte, et tant que les gens sont heureux de ce qu’ils vivent, c’est trĂšs bien. Il ne me viendrait jamais Ă  l’idĂ©e de les juger ou de les inciter Ă  changer de vie s’ils n’en ressentent pas le besoin. Mais pour mon cas, c’était diffĂ©rent j’avais besoin de changer d’air. Et vite. Sur l’üle de Koh Phi Phi, en ThaĂŻlande
 > Je voulais explorer le monde Je m’étais mis en tĂȘte d’explorer le globe, de rencontrer des gens aux quatre coin de la planĂšte. De me faire des amis dans toutes les langues. De vivre Ă  l’étranger quelques temps. Et je sentais le dĂ©calage grandir entre mes rĂȘves de libertĂ©, et la douce prison dans laquelle je m’enfermais petit Ă  petit, au quotidien. Je me voyais grandir, vieillir, et je voyais aussi le temps filer avec mes rĂȘves. Alors je suis parti. J’ai changĂ© de vie avant qu’il ne soit trop tard. Les vraies difficultĂ©s Ă  affronter quand j’ai dĂ©cidĂ© de changer de vie Tout le monde pense que changer de vie Ă©tait courageux, mais c’est l’inverse le vrai courage, pour moi, aurait Ă©tĂ© d’affronter la mĂȘme routine du matin au soir pendant 40 annĂ©es supplĂ©mentaires c’est Ă  peu prĂšs le temps qu’il me restait Ă  cotiser pour une hypothĂ©tique retraite avant de pouvoir enfin ĂȘtre libre de mes journĂ©es. Partir, c’était la facilitĂ©. Les difficultĂ©s ? Elles m’attendaient, juste lĂ , au coin de la rue. > RĂ©ussir Ă  me dĂ©sintoxiquer du mĂ©tro boulot dodo Ça fait bizarre, quand tu ne mets pas le rĂ©veil le matin. La premiĂšre semaine, tu crois juste ĂȘtre en vacances. Puis aprĂšs, tu rĂ©alises que tu as fait le grand saut. Et lĂ  tu te dis JE SUIS UN GRAND MALADE . Tu flippes ta race. Comme jamais. Putain, qu’est ce que j’ai fait ?! J’ai foutu en l’air deux CDI en deux ans. Des gens auraient tuĂ© pour ĂȘtre Ă  ma place. Et moi, je crame tout, peinard, juste en envoyant des lettres recommandĂ©s. On a tous besoin de repĂšres, d’un plan de route. C’est humain. Tout n’est pas Ă  jeter dans le mĂ©tro boulot dodo . Sauf que le mien de plan de route, je venais de le brĂ»ler vif. Le pire, c’est que je ne savais mĂȘme pas ce que j’allais faire exactement aprĂšs. Je savais juste ce que je ne voulais plus. C’est dĂ©jĂ  un bon point de dĂ©part, vous me direz. Et quitte Ă  tout envoyer en l’air, autant le faire Ă  fond. Alors le boulot’ ? Out. Le dodo’, maintenant. Dans la foulĂ©e, j’ai quittĂ© mon appartement. Me voilĂ  devenu officiellement sans domicile fixe. Une lettre de rĂ©siliation de bail envoyĂ©e sur un coup de tĂȘte, et hop, problĂšme rĂ©glĂ©. Reste la partie mĂ©tro’. Ce n’était pas le mĂ©tro que je voulais enlever, c’était l’avion que je voulais rajouter. Avion visite dodo. PlutĂŽt pas mal ce plan de vie, non ? Mon conseiller d’orientation aurait fait une crise cardiaque. Ou il aurait convoquĂ© mes parents, je sais pas. VoilĂ , le mĂ©tro, le boulot, le dodo, tout ça c’est fini. Je ne sais plus comment je vais travailler, je n’ai plus de toit sur la tĂȘte, et pour me dĂ©placer, et bien dĂ©sormais c’est l’aĂ©roport de Beauvais qui me sert de station de mĂ©tro. VoilĂ  comment on envoie sa vie en l’air en 30 jours max. LittĂ©ralement. Et j’en suis super heureux. Mais des difficultĂ©s, il y en avait d’autres, bien sĂ»r. Les voici. > Sans s’affranchir du regard des autres, impossible de vraiment changer de vie La premiĂšre grosse difficultĂ© quand on entame un changement de vie aussi Ă©norme, c’est de rĂ©ussir Ă  se dĂ©tacher de ce que les autres vont penser de nous. Depuis notre enfance, les autres se sont fait une image mentale de nous, ils projettent sur nous des attentes. Et il s’attendent, justement, Ă  ce que l’on agisse conformĂ©ment Ă  leurs projections. En cohĂ©rence avec nos actions passĂ©es. Sauf que quand on dĂ©cide de changer de vie radicalement, le but est justement de crĂ©er une rupture avec ces habitudes de vie, ces comportements attendus. Et on a vite peur de dĂ©cevoir les autres, de les voir nous juger. C’est ça qui peut nous inhiber, nous bloquer dans notre passage Ă  l’action ou dans le jusqu’au-boutisme de certaines actions. Je le sais car c’est par lĂ  que je suis passĂ©, aussi, quand j’ai dĂ©cidĂ© que je ne ferais plus carriĂšre dans le journalisme, et qu’à la place j’irais vivre Ă  l’arrache Ă  l’étranger, sac sur le dos, en bougeant tous les 3/4 jours. J’avais peur de ce que les gens pourraient penser de moi. Cela ne m’a pas empĂȘchĂ© d’agir car globalement mon entourage n’a pas Ă©tĂ© trop rĂ©ticent Ă  me voir changer de vie. Mais je sais que c’est un point qui paralyse beaucoup de gens qui rĂȘvent de tout plaquer pour voyager les rĂ©actions des proches. C’est pour ça que je voulais en parler ici c’est un passage obligĂ© pour chacun d’entre nous. > Changer de vie passe par accepter de devenir diffĂ©rent
 Lors de mon road trip en Ecosse, en 2016
 Quand on se lance dans un tel changement de vie, on devient forcĂ©ment diffĂ©rent. Au sens, diffĂ©rent de la norme, de la majoritĂ©. Pour deux raisons. D’abord parce que la plupart des gens ne vivront jamais ce genre de rupture brutale de mode de vie, donc ils auront, pour la plupart, du mal Ă  comprendre les chamboulements qui se mettent en place dans notre façon de penser. Et ensuite parce que le mode de vie que l’on s’apprĂȘte Ă  embrasser est radicalement diffĂ©rent de tout ce qu’ils connaĂźtront ou auront connu. On devient un OVNI, un type un peu chelou. LittĂ©ralement, on devient un marginal. Ça a Ă©tĂ© quelque chose que j’ai eu du mal Ă  accepter aussi. Moi qui depuis l’adolescence faisait tout pour ĂȘtre acceptĂ© par les autres, voilĂ  que j’envoyais dans le mur tous mes efforts pour vivre une vie radicalement diffĂ©rente. Alors oui, j’avais dĂ©jĂ  le sentiment d’ĂȘtre un peu marginal depuis quelques annĂ©es, a minima dans ma façon de penser, dans ma vision de la vie. Mais jusqu’à prĂ©sent, la principale et quasiment seule façon par laquelle cette diffĂ©rence se matĂ©rialisait, c’était via la musique que j’écoutais. Sauf que lĂ , j’étais en train de devenir marginal dans les faits, dans la façon de vivre ma vie. Et ça allait me mettre de facto Ă  l’écart de beaucoup de choses. En rĂ©alitĂ©, je n’en avais pas encore conscience, mais j’étais juste en train de faire cette chose toute simple j’allais enfin vivre en accord avec moi-mĂȘme. Mettre sur la mĂȘme longueur d’onde mes pensĂ©es, ma façon de voir la vie, et mes actes, mes prises de dĂ©cision au quotidien. J’étais en train de m’accomplir. Ces moments difficiles Ă©taient un mal pour un bien car ils m’ont permis, comme je le disais plus haut, de me rapprocher de ce que ma petite voix intĂ©rieure me recommandait depuis tant de temps et que j’avais oubliĂ© d’écouter vivre des choses simples, saines, naturelles, sans artifice, avec des gens qui me comprennent vraiment. > 
 Et accepter que le retour en arriĂšre n’est plus possible Le rĂ©sultat de tout ça, quand on se met Ă  suivre son instinct, Ă  changer de vie pour ce que l’on ressent au fond de nous-mĂȘme comme Ă©tant le meilleur pour nous, c’est qu’on commence Ă  se sentir bien. TrĂšs bien, mĂȘme. On commence Ă  vivre en accord avec nos valeurs, avec nos sentiments. Les Ă©motions sont globalement trĂšs positives, mĂȘme si parfois on se heurte Ă  des difficultĂ©s. Et plus le temps passe, plus on avance dans ce mode de vie diffĂ©rent, et plus on l’apprĂ©cie. Jusqu’à se rendre compte qu’un retour en arriĂšre est devenu complĂštement impossible. Si vous me demandez, demain, de retourner bosser comme salariĂ© comme journaliste ou comme n’importe quoi d’autre, je ne pourrais pas. Sauf absolue nĂ©cessitĂ©, je ne pourrais jamais retourner subir la routine infernale du mĂ©tro boulot dodo, dans un cadre de vie que je subis, et non que je choisis. Quand on dĂ©cide de changer de vie pour le meilleur, qu’on arrive Ă  prendre sa libertĂ© et Ă  vivre en accord avec soi-mĂȘme, le retour en arriĂšre n’est plus possible. C’est tout. Changer de vie m’a rendu vraiment libre Revenons dans le prĂ©sent. J’écris ces lignes un mois pile avant de fĂȘter mes trente ans. On est le 21 aoĂ»t 2017, et j’ai changĂ© de vie depuis 2257 jours exactement. 2257 jours que je ne mets plus de rĂ©veil sauf pour prendre un avion ou pour visiter une nouvelle ville. 2257 jours que je n’ai plus de patron qui me casse les burnes Ă  me faire faire des trucs semi-inutiles. Ou qui me force Ă  rester jusqu’à 18h alors que j’ai fini mes tĂąches de la journĂ©e 2 heures plus tĂŽt, et que je trouve ça complĂštement con de devoir rester les fesses sur ma chaise Ă  regarder l’horloge tourner. 2257 jours que j’ai le bonheur de ne plus avoir de collĂšgues, de subir leurs rĂ©flexions ou de devoir faire la conversation alors que j’ai la tĂȘte dans le citron et envie de tout sauf de parler. Et surtout, 2257 jours que je suis libre d’aller oĂč je veux, quand je veux, pour y faire ce que je veux. VoilĂ , c’est ça que je recherchais, mĂȘme si j’étais complĂštement incapable de mettre des mots dessus Ă  l’époque. Je cherchais de la libertĂ©. Une vie sans contrainte. > Changer de vie m’a permis de voyager autour du monde Je n’ai pas comptĂ© le nombre de pays que j’ai visitĂ© depuis ce jour, mais je sais qu’il y en a un sacrĂ© paquet. J’ai Ă©crit un article sur le sujet pour expliquer pourquoi je ne le fais pas, d’ailleurs. Et je peux vous dire un truc c’est un luxe de ne pas avoir Ă  compter. Car je ne veux pas rendre de compte, Ă  personne. Quand j’aime un pays, une ville, j’y reste. Et quand j’en ai marre, je m’en vais. Facile. Tiens, lĂ , je suis Ă  Zagreb, en Croatie. J’y suis depuis presque un an, entrecoupĂ© d’excursions dans les pays limitrophes. Et j’adore. Un jour, je me rĂ©veillerai et je sentirai qu’il sera temps pour moi de plier bagage et d’aller voir ailleurs. Mais pour le moment, quand je me pose la question que j’écrivais plus haut qu’est ce qui me rend heureux aujourd’hui ? , c’est Zagreb et ses cafĂ©s animĂ©s qui me viennent en tĂȘte. Je suis heureux d’ĂȘtre ici, contrairement Ă  cette pĂ©riode de ma vie oĂč, du matin au soir, je rĂȘvais d’ĂȘtre ailleurs. > Je ne subis plus ma vie, je la contrĂŽle En ThaĂŻlande, lors de ma visite des temples d’Ayuttayah
 Depuis que j’ai rĂ©ussi Ă  changer de vie, j’ai un sentiment extraordinaire celui de contrĂŽler ma vie de A Ă  Z. Alors, des fois c’est super flippant d’avoir toutes ces responsabilitĂ©s. Parce que c’est Ă  moi de choisir pour tout. Mais c’est agrĂ©able, aussi. C’est une vraie libertĂ©. Et c’est lĂ  que j’ai rĂ©alisĂ© un truc j’ai Ă  nouveau une routine. J’ai Ă  nouveau mon mĂ©tro boulot dodo. Je me rĂ©veille, je vais prendre un jus d’orange au cafĂ© en bas de chez moi, oĂč les serveurs me connaissent et avec qui je pratique mes rudiments de croate. Je vide mon verre tranquillement, puis je rentre travailler. Sur mon blog de voyage donc ici, lĂ , quoi, ou sur d’autres projets, mais toujours sans patron, sans collĂšgues, rien. Ici, sur Roadcalls, je prends vraiment du plaisir Ă  Ă©crire et Ă©changer avec des gens dans le mĂȘme Ă©tat d’esprit que le mien sinon tu ne serais pas lĂ  Ă  lire cet article, non ?. Ensuite je me fais un bon petit plat avec des lĂ©gumes dĂ©licieusement goĂ»teux rĂ©cupĂ©rĂ©s sur le marchĂ©. Et l’aprĂšs-midi, je sors marcher dans Zagreb, Ă  la recherche d’endroits que je ne connais pas. Rien d’extravagant, en fait ma vie est tout ce qu’il y a de plus simple. Je l’ai Ă©purĂ© des choses qui ne me plaisaient pas, et j’y ai intĂ©grĂ© des petits moments de bonheur simples que je ne pouvais que trop rarement m’accorder dans mon ancienne vie. Voici la diffĂ©rence principale avec la vie que j’avais avant de tout quitter Il y a une grande diffĂ©rence avec ce que je vivais avant, et ce que je vis aujourd’hui. La diffĂ©rence, c’est que cette routine, ce nouveau mĂ©tro boulot dodo », je le choisis. Je le veux. Et j’ai la libertĂ© de le changer quand je le souhaite, sans rendre de compte Ă  personne. Sans subir une quelconque pression extĂ©rieure, indĂ©pendante de ma volontĂ©. > On ne vit pas pour les autres, on vit pour soi S’il y a bien une leçon que j’ai retenue depuis que j’ai tout plaquĂ© pour voyager, c’est qu’on vit avant tout pour soi. Pas pour les autres. Pas pour faire plaisir Ă  sa famille, Ă  ses patrons, Ă  ses amis. On vit pour Ă©couter notre petite voix intĂ©rieure, et essayer de la suivre autant que possible. Parce que cette petite voix sait ce qui est bon pour nous. C’est ce que j’ai fait, sans trop le savoir, le jour oĂč j’ai dĂ©cidĂ© de changer radicalement de vie. J’ai Ă©coutĂ© ma petite voix et je suis parti. J’ai eu peur, mais je ne regrette pas les 6 annĂ©es et quelques qui viennent de s’écouler. Au contraire. Ces annĂ©es sur la route m’ont fait grandir, mĂ»rir, et m’ont fait me concentrer sur les choses qui sont essentielles Ă  mes yeux. Voyager, apprendre, Ă©changer. Et Ă©crire, partager. > La vraie malĂ©diction de notre sociĂ©tĂ© moderne, c’est ça Le mĂ©tro boulot dodo n’est pas une mauvaise chose en soi. Tant qu’on ne le subit pas. La vraie malĂ©diction de notre sociĂ©tĂ© moderne, c’est qu’on a complĂštement oubliĂ© de prendre le temps de s’écouter. On a appris Ă  vivre complĂštement coupĂ© de notre instinct, de notre voix intĂ©rieure. Ce qui fait qu’on s’entĂȘte parfois dans une direction qui n’est pas faite pour nous, qui ne nous rendra pas heureux. Et qu’on continue, coĂ»te que coĂ»te, parce qu’on ne nous a jamais appris Ă  faire autrement. Parce qu’on n’imagine mĂȘme pas qu’une autre voie est possible. OĂč en ĂȘtes-vous dans votre vie ? Les rues de Zagreb, la ville qui m’accueille aujourd’hui et oĂč je me sens si bien
 Si vous avez lu mon histoire jusqu’à prĂ©sent, j’imagine que vous vous reconnaissez au moins un tout petit peu dans ce que j’ai ressenti, dans ce que j’ai vĂ©cu. Si c’est le cas, vous vous demandez probablement si vous ĂȘtes au bon endroit, aujourd’hui. Si vous avez fait les bons choix. Je n’ai pas de recette miracle Ă  vous donner pour transformer votre vie d’un coup de baguette magique. Si vous n’aimez pas la routine, si vous vivez un mĂ©tro boulot dodo qui vous plombe le moral jour aprĂšs jour, alors c’est sĂ»r que vous ĂȘtes fait pour autre chose. D’ailleurs je suis convaincu que l’ĂȘtre humain n’est pas fait pour faire la mĂȘme tĂąche rĂ©pĂ©tĂ©e d’un bout Ă  l’autre de sa vie. Il est fait pour explorer, chercher, se dĂ©passer, et vivre Ă  fond. Mais ça, c’est juste mon opinion
 En tout cas, je peux vous garantir un truc la seule façon de savoir si vous ĂȘtes prĂȘt Ă  tout quitter pour voyager, c’est de tenter l’expĂ©rience. > Que risquez-vous Ă  tenter de changer de vie ? Une bonne façon de rationaliser vos peurs est de vous prĂ©parer au pire. Posez-vous cette question que risquez-vous Ă  changer de vie ? Si ça marche, c’est gĂ©nial et vous vivrez des aventures extraordinaires. Et si ça foire
 ? Vous allez devoir retourner dans un boulot qui ne vous plait pas ? Dans une ville qui ne vous plait pas ? HonnĂȘtement, si vous avez survĂ©cu jusqu’ici, vous survivrez la prochaine fois. Mais si vous avez une petite voix dans un coin de votre tĂȘte qui vous pousse Ă  aller explorer le monde, si vous avez le sentiment au fond de vous que votre Ăąme d’aventurier n’est pas comblĂ©e, alors je crois que le doute n’est plus permis il va falloir prendre votre courage Ă  deux mains et vous lancer. Quitte Ă  passer par des moments de stress, de doute, de panique, comme ce fĂ»t mon cas et celui de 100% des gens qui ont fait ça. L’un ne va pas sans l’autre, je vous le promets. Je ne connais pas l’avenir, mais je sais un truc si vous franchissez le pas, votre vie va prendre un Ă©norme tournant. Vous allez vous mettre Ă  vivre Ă  200 Ă  l’heure. Vous allez rencontrer des tas de gens diffĂ©rents, et surtout vous allez adorer tout ça. A priori, on ne vit qu’une seule fois. Ça serait vraiment trop dommage de ne pas la vivre Ă  fond. > Changer de vie n’a jamais Ă©tĂ© aussi facile Aujourd’hui, les opportunitĂ©s de changer de vie sont nombreuses. Je ne vais pas faire mon vieux mec, mais c’était un tout petit peu moins le cas en 2011, quand j’ai dĂ©cidĂ© de franchir le pas. Il n’y avait bien moins de blogs de voyage, peu de tĂ©moignage de gens qui l’avaient fait. Peu d’infos sur internet expliquant comment s’y prendre concrĂštement pour changer de vie. Si c’est un sujet qui vous intĂ©resse, je vous invite Ă  lire cet article oĂč je dĂ©voile 31 techniques pour tout quitter et voyager Ă  plein temps. Si vous voulez passer Ă  l’action, c’est l’idĂ©al ! Bonne lecture Ă  tous et Ă  bientĂŽt ! JĂ©rĂ©my Courant 2013, je dĂ©cide de tout quitter pour changer de vie. AprĂšs quatre ans d’aventure autour du monde, en van amĂ©nagĂ© et surtout en auto-stop, voici le bilan de ce quotidien fait de bitume, de rencontres et d’imprĂ©vus
 Partir, ou tout quitter pour changer de vie Abandonner ton emploi, ton studio et ta vie de sĂ©dentaire la dĂ©cision la plus folle que tu aies prise de ta vie. Cinquante mois de nomadisme s’en suivent, et une seule journĂ©e s’avĂšre ĂȘtre insurmontable, effrayante, interminable celle de l’aube de ton aventure. Jamais tu n’as ressenti de telles sueurs qu’en cette veille de grand dĂ©part si tu sais ce que tu pars chercher, tu n’es pas vraiment sĂ»r de ce que tu trouveras. T’élançant de cette falaise t’envoyant fissa sur le tarmac de John F. Kennedy, tu as les tripes nouĂ©es. Tes premiĂšres heures d’errance, de Central Park au Bronx en passant par Brooklyn et Harlem, te dĂ©lestent pourtant de toute apprĂ©hension tu viens de comprendre qu’aujourd’hui comme demain, tout ira pour le mieux. Ton angoisse apaisĂ©e, tes doutes Ă©vaporĂ©s, tes questions Ă©ludĂ©es, il ne te reste plus qu’à prendre la route. DĂ©sormais, tu veux seulement mettre les pieds lĂ  oĂč tu ne les as jamais mis, lever le pouce bien haut, sauter dans une bagnole, pioncer Ă  la belle, geler sous la tente, te consumer au soleil, aller et venir, vagabonder nu-pieds, dompter les dĂ©serts, grimper des sommets, te casser la gueule, Ă©chouer sur une plage, te baigner Ă  poil, ronger ton pain sec, boire de la vodka, dessoĂ»ler Ă  l’ombre, lire du Baudelaire, percer des secrets, jargonner en russe, Ă©crire des haĂŻkus, Ă©tancher ton dĂ©sir, t’envoyer en l’air, embrasser les nuits blanches, endurer les Ă©checs, jouir des rĂ©ussites, maigrir Ă  vue d’Ɠil, gratter ta guitare, parier gros au poker, perdre encore la face, esquiver les flics, noyer ta solitude, mĂ©diter en forĂȘt, invoquer les Ă©toiles, trouer ton futal, tambouriner aux portes, encaisser des beignes, en redemander, te heurter Ă  la vie et balayer demain. Pont de Brooklyn, New York City Voyager, ou croquer la vie Ă  pleines dents Tout quitter pour changer de vie, c’est un peu quitte ou double pour toi, miser sur la conjecture n’est pas une mince affaire, notamment parce que la sociĂ©tĂ© qui t’a vu pousser ne t’a pas encouragĂ© Ă  aller au bout de cette envie de partir loin, ni conditionnĂ© Ă  plonger corps et Ăąme dans les bras de l’incertitude. C’est pourtant sur la route, dans cette Ă©cole de la vie et comme de prĂ©caires bulles de savon, qu’au fil des kilomĂštres Ă©clatera ta vĂ©ritĂ© l’ĂȘtre humain, et c’est universel, est un ĂȘtre bienveillant. Qu’importe la culture dans laquelle les hommes grandissent, tous sont capables de ressentir les mĂȘmes joies, les mĂȘmes amours, mais aussi les mĂȘmes peines. L’arme la plus pernicieuse Ă©tant l’ignorance, artillerie suprĂȘme poussant au repli sur soi. Telles sont les richesses qui te sont alors transmises, dĂšs les premiĂšres foulĂ©es de ton Ă©popĂ©e. ProtĂ©gĂ© par les ailes de ces hommes et ces femmes, qui te glissent au fond du sac une once de leur amour, tu ne peux dĂ©sormais que dĂ©vorer la vie. Du Nord au Sud et d’Est en Ouest, tu ne cesses Ă  prĂ©sent de tracer ton chemin, Ă  travers pays et nations tous plus fabuleux les uns que les autres. Il n’est pas de contrĂ©e au monde qui ne regorge de merveilles, il n’est pas de peuple sur terre qui n’ait Ă  offrir de fraternitĂ©. Du moins tu y crois et n’en dĂ©mordras plus c’est lĂ  tout ton bonheur, ta chance et ton luxe. Enfants de Varanasi, en Inde Un retour impossible, ou quĂȘter toujours plus Tout quitter pour changer de vie a un envers du dĂ©cor tu te cognes violemment, une fois pris aux griffes de cette vie sans frontiĂšres, Ă  l’impossibilitĂ© de faire marche arriĂšre. DorĂ©navant tu ne peux, mĂȘme si tu le souhaitais, renoncer Ă  cette dose escomptĂ©e d’adrĂ©naline quotidienne. De mĂȘme, tu ne peux te rĂ©soudre Ă  te rabibocher avec cette ancienne vie, que certes tu aimais vous ĂȘtes Ă  jamais dĂ©sunis. MariĂ© Ă  la route qui te procure les plus fiĂ©vreuses jouissances de ta vie, tu n’oserais imaginer trahir cette passion incendiaire. EspĂ©rant que tu pourras vivre sur la route encore longtemps, avant que la roue ne tourne pour toi comme elle l’a fait pour d’autres, tu continues de chercher le bout du tunnel, t’enivrant intensĂ©ment sur les pavĂ©s du monde, poursuivant au plus loin ta quĂȘte de libertĂ©. Aujourd’hui, rentrer Ă  la maison serait de nouveau tout quitter pour changer de vie, et tu ne saurais te rĂ©soudre Ă  sauter le pas. Advienne que pourra, mais en attendant, tu relĂšves le pouce sur ces pistes ocres, ces chemins cendreux, ces rubans fumants, ces traverses longilignes, ces voies sans issue, ces autoroutes infĂąmes, ces allĂ©es gelĂ©es, ces lacets sinueux, ces sentiers dĂ©solĂ©s, ces routes dĂ©sertiques, ces possibilitĂ©s infinies en rĂ©alitĂ© qu’importe, puisque tu vibres. Aux environs de Springbok, Afrique du Sud La vie de voyage, trop souvent fantasmĂ©e, est pourtant loin d’ĂȘtre une vie difficile. Lorsque la routine s’installe, lorsque le lĂącher prise s’impose, lorsque la bohĂšme s’enracine, il suffit simplement de lĂącher prise, et de regarder les choses aller Ă  leur gré  Elles ont aussi tout quittĂ© pour changer de vie Voici quelques blogueuses dont le parcours m’inspire, pour celles et ceux qui souhaiteraient en savoir plus sur le nomadisme Corinne, de Vie Nomade ; Lucie, de Voyages et Vagabondages ; Aline, de NowMadNow. Et pour aller plus loin, n’hĂ©sitez pas Ă  retrouver l’intĂ©gralitĂ© de mes rĂ©cits de voyage, ainsi que tous les Ă©crits relatant mon tour du monde ! Enfin, en cet anniversaire, j’en profite exceptionnellement pour remercier mes parents ainsi que mon Papi. J’ai effectivement cette chance inouĂŻe d’avoir Ă  mes cĂŽtĂ©s une famille qui accepte mon choix d’avoir tout quittĂ© pour changer de vie, me soutenant constamment sans trop me tenir rigueur de ces absences prolongĂ©es. Maman, Papa, Papi, je vous adresse un Ă©norme bisou et c’est promis, Ă  NoĂ«l, nous fĂȘterons nos retrouvailles comme il se doit
 Ce qu’on ne peut empĂȘcher, il faut le vouloir. Jean-Christophe Rufin, Le tour du monde du roi Zibeline Épinglez cet article sur Pinterest ! Le soleil, la plage, les riziĂšres et la trĂ©pidante vie balinaise, c’est terminĂ© ! Celine Vandenberghe, 33 ans, ingĂ©nieur de formation a dĂ©cidĂ© de quitter l’IndonĂ©sie aprĂšs y avoir habitĂ© pendant 10 ans pour se lancer en France dans
. le tablier ! Alors que beaucoup rĂȘvent de s’exiler sur une ile paradisiaque Ă  la recherche du dĂ©paysement total, CĂ©line a dĂ©cidĂ© de faire le chemin inverse. AprĂšs 10 annĂ©es rythmĂ©es de belles expĂ©riences rĂ©ussites dans la production de meubles et dans l’immobilier tout laissait penser que CĂ©line allait prolonger la belle aventure IndonĂ©sienne avec son mari et ses 3 enfants. Mais c’est mal la connaitre, elle qui a toujours eu en tĂȘte d’entreprendre dans sa rĂ©gion natale, le Nord. Depuis son retour en France en 2013, elle cherche les opportunitĂ©s de crĂ©ations, de partenariats et de reprises. Elle travaille sur diffĂ©rents projets tout en assumant son role de mĂšre de famille bien occupĂ©e. C’est en Mai 2016 que lui vient l’idĂ©e de son projet Alaskan MAKER. Tout part d’une situation de vie plutĂŽt commune et d’un besoin auquel le marchĂ© ne rĂ©pond pas. CĂ©line est une Maker, elle aime crĂ©er, bricoler, cuisiner, restaurer des meubles, jardiner, bref elle aime faire des choses de ses 10 doigts. Mais elle aime aussi la mode et quand elle dĂ©cide de s’équiper d’un tablier pour avoir ses outils Ă  disposition et se protĂ©ger de projections diverses, elle dĂ©chante
 Elle a le choix entre un tablier Ă  froufrou, un tablier maman t’es la plus belle » ou encore des produits de qualitĂ© plutĂŽt mĂ©diocre qui ne mettent pas en valeur ceux qui les portent. Son constat est clair, le tablier a une image ringarde et l’offre proposĂ©e ne fait rien pour changer ça. Elle dĂ©cide alors de dĂ©velopper une gamme de tabliers modernes fabriquĂ©s avec des matiĂšres qualitatives Toile en coton enduit ou huilĂ©, cuir tannĂ© vĂ©gĂ©talement, boucles en laiton et le tout dans des coloris tendances. Son but Proposer un tablier qui rend fiers ceux qui les portent pour les accompagner dans leurs rĂ©alisations, petites et grandes, rĂ©ussites ou en devenir. Sa cible client principale Les hommes et femmes que l’on qualifie depuis peu comme les makers », adeptes du DIY Do-it-Yourself ou Fais le toi-mĂȘme qui pratiquent une activitĂ© manuelle. CĂ©line prĂ©cise La cible est trĂšs large car on a tous un cotĂ© maker en nous » en effet, les tabliers sont destinĂ©s Ă  tous ceux qui aiment faire du bricolage, de la cuisine, du jardinage, de l’art sous toutes ses formes ou tout simplement pour ceux qui prennent du plaisir Ă  faire un bon BBQ pour leurs amis. La liste des possibilitĂ©s est infinie ! Pour lancer sa marque CĂ©line a choisi de faire un crowdfunding sur la plateforme Ulule. Le but Valider une preuve de concept, se faire connaitre et prendre des prĂ©commandes pour financer une partie de la premiĂšre production. Le succĂšs est au rendez-vous car l'objectif de prĂ©-ventes a Ă©tĂ© dĂ©passĂ© en moins de 48h ! Cela augure de belles performances pour cette campagne qui prendra fin le 14/04. Beaucoup de professionnels comme des bars, des restaurants, des artisans ou encore des revendeurs ont montrĂ© un grand intĂ©rĂȘt pour les tabliers Alaskan MAKER. C'est donc une belle aventure entrepreneuriale qui a dĂ©collĂ©, n'hĂ©sitez pas Ă  dĂ©couvrir cette nouvelle marque et sa vidĂ©o de lancement pleine de peps sur la plateforme de financement participatif Ulule Tout quitter pour changer de vie, ça nous arrive Ă  tous d’y penser. En effet, parfois, nos vies nous ressemblent si peu et tout va tellement mal, que nous ne savons pas par quoi commencer, aussi l’idĂ©e de tout plaquer et de tout recommencer nous attire. Avant de cĂ©der Ă  cet appel, je t’invite Ă  te poser ces 7 questions avant pour y voir plus clair. Un livre Ă  lire quand on a envie de tout quitter pour changer de vie Je t’écris cet article suite Ă  la lecture de ce livre Mange, prie, aime d’Elisabeth Gilbert. Un livre que je te conseille de tout coeur, car il permet d’y voir plus clair sur sa vie et sa situation actuelle. En effet, l’auteure raconte sa propre histoire comment elle a ressenti l’urgence de divorcer, puis de faire ses valises pour partir Italie, en Inde puis Ă  Bali. Son livre est une pĂ©pite, car on se retrouve beaucoup dans ses interrogations sur la vie et le bonheur. 1 – Est-ce que je me donne le droit de faire des choses qui me rendent heureux ? Avant de tout quitter pour changer de vie, demandons-nous si nous savons faire la diffĂ©rence entre les choses utiles et urgentes et les choses importantes. Les choses utiles et urgentes satisfont nos besoins physiologiques la faim, la soif et notre besoin de sĂ©curitĂ© avoir un toit au dessus de notre tĂȘte, pouvoir payer les factures
 Ce sont des choses indispensables Ă  notre bonheur. Les choses importantes, qu’est-ce que c’est ? Ce sont les choses qui te nourrissent, qui te font vibrer et qui te rendent heureux. Ce sont des choses qui peuvent sembler inutile aux yeux des autres. Par exemple, Elisabeth Gilbert veut apprendre l’italien. Est-ce que ça semble utile alors qu’elle est en plein divorce ? Pour les autres peut-ĂȘtre pas, mais pour elle, bien sĂ»r que si. Pourquoi ? Parce qu’apprendre l’italien fait battre son coeur de plaisir et de joie, parce qu’un sourire se dessine sur ses lĂšvres quand elle entend parler italien. Les choses qui nous rendent heureux sont aussi utiles que notre travail qui sert Ă  payer nos factures. À nous de nous accorder le droit de faire ces choses. Qu’en penses-tu ? Et toi, y’a-t-il des choses que tu t’empĂȘches de faire parce que tu as peur du regard des autres ? Parce que tu considĂšres ça pas utile » ? Avant de tout quitter pour changer de vie, donne-toi le droit d’ĂȘtre heureux ici et maintenant ! 2 – Avant de tout quitter pour changer de vie est-ce que je prends le temps de bien me parler ? Quand tu ressens de l’angoisse, de la peur, de la tristesse et de la colĂšre, que fais-tu ? Peut-ĂȘtre es-tu comme la plupart des gens, tu te juges sĂ©vĂšrement. Trop souvent, nous pensons que ce n’est pas normal d’ĂȘtre tristes et en colĂšre, alors nous nous parlons mal. Ce n’est pas de notre faute, car nous n’avons pas appris Ă  nous parler, nous rassurer et nous accepter comme nous sommes. Petits, nous avons appris trĂšs vite Ă  faire plaisir aux autres, Ă  nous couper de nos propres Ă©motions pour nous occuper de ce que les autres pensent et ressentent. C’était quand la derniĂšre fois que tu t’es rassurĂ©, que tu t’es dit des choses gentilles ? C’était quand la derniĂšre fois que tu as Ă©tĂ© poli envers toi-mĂȘme ? Quand nous nous sentons mal, vraiment mal, au point de vouloir tout quitter pour changer de vie, notre entourage ne saura pas comment rĂ©agir et encore moins nous soutenir et nous rassurer. Devenons cette personne sur qui on peut compter Ă  toute heure pour nous parler avec douceur et compassion. Elisabeth Gilbert Ă©crit dans un journal quand elle est angoissĂ©e et tourmentĂ©e par des pensĂ©es qui la font souffrir. Et si tu essayais ? Avant de tout quitter pour changer de vie, apprends Ă  ĂȘtre bienveillant envers toi-mĂȘme. 3 – Mon esprit est-il mon meilleur ami ? Notre cerveau, c’est environ 60000 pensĂ©es par jour. La trĂšs grande majoritĂ© de nos pensĂ©es du jour sont les mĂȘmes qu’hier. Autrement dit, nous ressassons. Cela ne serait pas tant un problĂšme si nous n’écoutions pas ce que nous soufflent nos pensĂ©es. En attachant de l’importance Ă  nos pensĂ©es, nous crĂ©ons l’émotion. Et, c’est cette Ă©motion qui nous fait souffrir. Nous sommes, aprĂšs tout, ce que nous pensons. Nos Ă©motions sont esclaves de nos pensĂ©es, et nous, nous sommes les esclaves de nos Ă©motions. » Sais-tu que tu n’es pas forcĂ© d’écouter chacune de tes pensĂ©es, que tu n’es pas obligĂ© de les vivre » Ă  travers une Ă©motion ? Si tu devais Ă©couter quelque chose en toi, c’est bien ton coeur. Ton coeur lui sait ce qui est bon pour toi. Le seul souci, c’est qu’il ne ressasse pas. Il a besoin de calme et de silence pour s’exprimer. C’était quand la derniĂšre fois que tu t’es assis seul avec toi-mĂȘme ? C’était quand la derniĂšre fois que tu as marchĂ© juste pour le plaisir de marcher ? Avant d’écouter tes pensĂ©es et leur attacher trop d’importance, pense Ă  faire le calme en toi pour accĂ©der Ă  ton vĂ©ritable meilleur ami, celui qui te veut du bien, ton coeur ! 4 – Est-ce je sais lĂącher prise et passer Ă  autre chose ? Tout est vouĂ© Ă  disparaitre dans la vie. MĂȘme toi. Il en est de mĂȘme pour tes Ă©motions, tes relations, ta mĂ©moire, ta santĂ©, les objets qui t’entourent
 et tu sais quoi ? MĂȘme ta souffrance est vouĂ©e Ă  disparaitre. Dans la vie, nous avons deux choix profiter ou accepter. Oui, profitons de la chance que nous avons. Et si malheureusement, en ce moment, nous n’avons pas de chance, acceptons-le. Profitons parce que tout est vouĂ© Ă  disparaitre et pour la mĂȘme raison acceptons notre souffrance, car elle aussi est vouĂ©e Ă  disparaitre. Ce nouvel Ă©tat d’esprit nous aidera Ă  rester calme. En effet, aujourd’hui, nous sommes de vrais girouettes, nous ne cessons de rĂ©agir Ă  tout ce qui nous entoure. Et si on s’apaisait ? Qu’est-ce qui te prĂ©occupe aujourd’hui ? Peux-tu accepter tous les aspects de ta vie qui ne dĂ©pendent pas de toi ? Qu’est-ce qui fait ta joie aujourd’hui ? Comment peux-tu en profiter davantage ? 5 – Avant de tout quitter pour changer de vie est-ce que je sais ce que je veux ? Sais-tu vraiment ce que tu veux ? As-tu pris le temps nĂ©cessaire pour rĂ©flĂ©chir Ă  ce que tu voulais vraiment vivre, expĂ©rimenter et incarner dans ta vie personnelle, professionnelle et familiale ? Souvent, nous rĂąlons et nous dĂ©sespĂ©rons de ne pas avoir ce que nous voulons. Mais, que voulons-nous au juste ? Si je veux une transformation, mais ne prends pas la peine d’exprimer ce que je vise au juste, comment pourra-t’elle se produire ? » Aussi, avant de tout quitter pour changer de vie, prends quelques instants chaque jour pour rĂȘver Ă  ta vie de rĂȘve. 6 – Est-ce que je construis et j’entretiens mon bonheur ? Les gens, universellement, ont tendance Ă  penser que le bonheur est un coup de chance, un Ă©tat qui leur tombe peut-ĂȘtre dessus sans crier gare, comme le beau temps. Mais le bonheur ne marche pas ainsi. Il est la consĂ©quence d’un effort personnel. On se bat, on lutte pour le trouver, on le traque, et mĂȘme parfois jusqu’au bout du monde. » Le bonheur ne tombe pas du ciel. Il se trouve dans l’action, dans chaque petit pas que nous faisons pour nous sentir Ă  chaque fois plus sereins, plus alignĂ©s, plus passionnĂ©s
 Le bonheur est une intention qui doit se traduire par des actions concrĂštes. Prier, rĂȘver n’est que la premiĂšre Ă©tape. Ensuite, il nous faut nous mettre en action. Et pour finir, il nous reste Ă  entretenir ce bonheur. Et une fois qu’on atteint cet Ă©tat de bonheur, on doit le faire perdurer sans jamais cĂ©der Ă  la nĂ©gligence, on doit fournir un formidable effort et nager sans relĂąche dans ce bonheur, toujours plus haut, pour flotter sur ses crĂȘtes. Sinon, ce contentement acquis s’échappera de vous, goutte Ă  goutte. » Et cette derniĂšre Ă©tape n’est pas la plus facile, bien au contraire. Le bonheur doit se traduire en habitudes de bonheur. Qu’est-ce qui te rend heureux ? Peux-tu le faire chaque jour ? Recherche de petites actions qui te font te sentir bien et fais-les le plus souvent possible ? Pars en quĂȘte de ton bonheur et ne laisse jamais tomber ce qui te fait du bien. 7 – Est-ce que je sais faire des choix, prendre des dĂ©cisions ? Sais-tu que nous sommes Ă  la fois maitre de notre navire et en mĂȘme temps soumis au destin ? Cette Ă©trange mĂ©lange est formidable et Ă  la fois dangereux. Combien d’entre nous se laissent avoir » par la vie ? J’entends pas lĂ , que la vie parfois met sur notre chemin un doute, un tournant, un obstacle. Et, plutĂŽt que de faire un choix clair, nous nous laissons tomber dans le doute, la confusion et nous disant Mais si je fais face Ă  cette situation c’est qu’il doit en ĂȘtre ainsi ? » Oui, bien sĂ»r, c’est le destin. Mais, tu es aussi maitre de ton navire. DĂ©cide de ce que tu veux faire avec ce que la vie te donne. Ne laisse pas la vie t’amener dans une voie qui ne te convient pas. DĂ©cide de ce qui est bon pour toi et persĂ©vĂšre. Maintenant, tu peux tout quitter pour changer de vie ! Une fois que tu t’es posĂ© ces 7 questions, tu es libre de tout quitter. DĂ©sormais, tu as entre les mains de vraies questions qui t’accompagneront quoique tu dĂ©cides et tout ce que tu feras te ressemblera ! En savoir plus pour changer de vie Je t’invite Ă  dĂ©couvrir ces 2 articles complĂ©mentaires DĂ©couvre comment avancer dans la vie mĂȘme quand tout semble aller mal, en cliquant ici DĂ©couvre 3 secrets pour vivre une vie plus passionnante et plus sereine, en cliquant ici. Je te propose de lire ces 2 livres inspirants sur le sujet Le moine qui vendit sa Ferrari de Robin S. Sharma. Un livre complet sur le bonheur. Les conseils sont nombreux et percutants. Un livre Ă  lire et relire lorsqu’on veut changer de vie ! Demain est un autre jour de Lori Nelson Spielman. Un roman Ă  croquer dans lequel nous suivons les aventures d’une femme qui a un an pour accomplir ses rĂȘves d’enfants. Un livre coup de coeur qui va changer ta vie ! Je te remercie de tout coeur d’avoir lu cet article. Si tu as aimĂ©, dis-le-moi en commentaire. Prends soin de toi. Tiffany Buton Formatrice en bonheur et crĂ©atrice du blog ©Du bonheur et des livres ». J’enseigne comment ĂȘtre heureux dans la vie Ă  travers des articles, des vidĂ©os Youtube, des ebooks, des formations en ligne et des accompagnements. Si tu as aimĂ©, tu peux partager Prions ShadowLink, le M6U et le D Ce soir Ă  21h10 et sur M6 on se retrouve avec Florence de Soultrait [InĂ©dit]Zone interdite —Tout quitter pour changer de vie en plusieurs Ă©pisodes Christelle, et son mari Yann, chef d’équipe Ă  la sĂ»retĂ© du rail, rĂȘvent de quitter Lyon pour la Martinique. Avec leurs deux filles dĂ©sormais assez grandes 10 et 7 ans, ils ont quittĂ© la mĂ©tropole pour ouvrir un restaurant de bord de plage. A Toulouse, Christophe et sa femme Jordane, tous les deux quadras, ont perdu leur emploi et vont tenter leur chance Ă  Ho-Chi-Minh-Ville au Vietnam en ouvrant des laveries. C'est un retour aux sources pour Christophe, dans le pays de son pĂšre dĂ©cĂ©dĂ©. AprĂšs avoir lĂąchĂ© leur travail de publicitaire, Marie et Paul veulent apporter l’électricitĂ© dans une Ă©cole d’un village de Casamance au SĂ©nĂ©gal. Trailer/Extrait/infos Regarder sur internet uniquement avec le premium Message Ă©ditĂ© le 19 dĂ©cembre 2021 Ă  142208 par MrConstantina

tout quitter pour changer de vie episode 2